Nature&Progrès n°118 : Le choix de la non-violence

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Le choix de la non-violence

Qui n’a jamais eu envie, ne serait-ce qu’une fois au cours de sa vie, de céder à l’appel de la violence? Qui, face à de monstrueuses injustices, aux violences sociales, économiques ou étatiques n’a jamais ressenti le besoin de ne plus se laisser faire en choisissant la riposte? Qui, excédé, écœuré, voire blessé physiquement, n’a jamais senti cette colère, cette rage intérieure le gagner et lui faire envisager d’aller à l’affrontement? Face à un rapport de force complètement disproportionné, quand il n’y plus rien à perdre, l’énergie du désespoir peut pousser à la violence. Parce qu’il semble parfois ne rester plus que cette option. Cette violence est-elle légitime? Est-elle pour autant acceptable?

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« Charlie, le clown que n’aimait pas la police »

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Insurgée, rebelle et clandestine : ainsi que se définit la CIRCA (Clandestine Insurgent Rebel Army). Composée de clowns activistes, elle tente de détendre l’atmosphère entre civils et policiers lors de manifestations. Pas toujours simple, comme en témoigne l’histoire de Charlie, racontée en diaporama.

Imitations de CRS, mimes, musique, tout est bon pour lancer les rires. Souvent altermondialistes, les clowns activistes réalisent des happenings afin d’alerter la population sur les conséquences de la société de consommation et du réchauffement climatique. Mais ces artistes contestataires montrent également leurs convictions lors de manifestations. En pleine rue, ils tentent de désamorcer des situations parfois tendues entre forces de l’ordre et manifestants. En tête de cortège, ils créent une « zone tampon » lors d’événements connus pour dégénérer.

C’est le cas de Charlie, 25 ans. Installé à Paris, le clown bourlingue entre Toulouse et la capitale. Pour lui, marcher de Bastille à République ne rime à rien. Le garçon se tourne alors vers le clown activisme. Une façon pour lui d’ « éveiller les gens à toutes les questions politiques ».

Après quelques actions publiques, Charlie se rend à Sivens. « J’étais déjà un peu sensible aux questions de l’environnement, j’en avais vaguement entendu parler et les clowns sont souvent présents sur les Zad ». Le 1er novembre 2014, l’insurgé se rend à Toulouse pour rendre hommage à Rémi Fraisse, victime de violences policières. Charlie, surnom que portent tous les clowns, se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment. Voici son témoignage.

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