«En immersion dans une école de clown»

Au Samovar

«Une école de clown c’est trouvé sa liberté c’est un peu l’inverse de ce qu’on fait dans une école on l’on amène des cadres.»

«Le clown c’est vraiment un être qui arrive à se décaler et s’amuser de ça donc s’amuser de ses conneries, de s’amuser de ses faiblesses, de s’amuser ses défauts. C’est un travail long et c’est jamais gagné.»

«[le clown] C’est quelqu’un qui est hors norme il est anormal ou extraordinaire»

«On bosse comme des dingues pour retrouver ce qu’on a quand on est enfant. Avec un enfant il n’y a pas de barrière sociale, après on apprend tous à se tenir, il y a des codes dans la société etc et le clown en fait il va enlever tout ça, il va revenir à quelque chose qui est vrai.»

«[le clown] C’est quelque chose qui part de soi de qui on est, ses émotions, de nos convictions profondes, nos obsessions profondes et de comment on arrive à les mettre à nu devant un public c’est profondément intime et profondément universel.»

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💚💚💚 « Eco-anxiété [solastalgie] : agir pour la transition sans dépression »

Vidéo (1h) d’une discussion sur « Eco-anxiété : agir pour la transition sans dépression » publiée en 2020

Les invitées

Laure Noualhat : Journaliste environnement à Libération et auteure du livre « Comment rester écolo sans finir dépressif » publié aux éditions Tana

Justine Davasse : Fondatrice du blog Mouvements Zéro qui traite de la transition écologique

Charline Schmerber : Praticienne en psychothérapie spécialisée dans l’«éco-anxiété»

Je ne l’ai déjà regardé que 4 5 fois.

L’éco-anxiété n’est pas une pathologie, mais le signe d’une conscience éveillée. Cela touche à la sensibilité des individus face à la situation environnementale et climatique.

C’est faire face à ces quatre émotions : la colère, la peur, la tristesse, l’impuissance, et être toujours à la recherche frénétique de solutions.

Trouver des zones de calme, de repli, faites de cures d’informations, pour apaiser cette colère.

Que me soit donnée la force de changer ce que je peux changer ; le courage de supporter ce que je ne peux pas changer et la sagesse de faire la différence entre les deux.

Déjà je me demande si je suis prête pour scroller les réseaux sociaux et les vidéos youtube etc. Est-ce que je suis prête à recevoir l’information que l’on va me donner sachant qu’elle peut être potentiellement mauvaise. Si la réponse est ‘non’ je vais manger du chocolat, je prend une douche chaude et je dors.

Référence citées dans la vidéo

Marc-Aurèle : « Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. »


Liens:
Adopte un·e collapso Rencontrons nous avant la fin du monde
Les pochtrons de l’apocalypse
Association Adrastia (« auquel on ne peut échapper »)
Café collapse (Grenoble) – Advienne que pourave
Joanna Macy – Le travail qui relie
Mouvement UP
Les mouvements Zéros
Charline Charline Schmerber – Solastalgie

Livres

La collapsologie heureuse
Comment rester écolo sans finir dépressif
Ecopsychologie : Retrouver notre lien avec la Terre


«SE CONNECTER À LA CAPACITÉ À RESSENTIR
IL EST PEUT-ÊTRE TEMPS DE REMETTRE UN PEU D’ÉMOTIONNEL DANS TOUT ÇA pour faire ces deuils qui semblent nécessaires » Heureusement les clowns sont là ?

Informations juridiques : application Bad Citizen

L’application Bad Citizen est une application d’informations juridiques pour connaitre ses droits en cas de problème avec la police et la justice. Le contenu de Bad Citizen a été vérifié par des avocats.

À rechercher sur votre appli store préféré

https://play.google.com/store/apps/details?id=org.nativescript.badcitizen&hl=fr&gl=US

ou sur apkpure

https://apkpure.com/fr/bad-citizen/org.nativescript.badcitizen

Nature&Progrès n°118 : Le choix de la non-violence

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Le choix de la non-violence

Qui n’a jamais eu envie, ne serait-ce qu’une fois au cours de sa vie, de céder à l’appel de la violence? Qui, face à de monstrueuses injustices, aux violences sociales, économiques ou étatiques n’a jamais ressenti le besoin de ne plus se laisser faire en choisissant la riposte? Qui, excédé, écœuré, voire blessé physiquement, n’a jamais senti cette colère, cette rage intérieure le gagner et lui faire envisager d’aller à l’affrontement? Face à un rapport de force complètement disproportionné, quand il n’y plus rien à perdre, l’énergie du désespoir peut pousser à la violence. Parce qu’il semble parfois ne rester plus que cette option. Cette violence est-elle légitime? Est-elle pour autant acceptable?

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« Charlie, le clown que n’aimait pas la police »

https://reporterre.net/Charlie-le-clown-que-n-aimait-pas-la-police


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Insurgée, rebelle et clandestine : ainsi que se définit la CIRCA (Clandestine Insurgent Rebel Army). Composée de clowns activistes, elle tente de détendre l’atmosphère entre civils et policiers lors de manifestations. Pas toujours simple, comme en témoigne l’histoire de Charlie, racontée en diaporama.

Imitations de CRS, mimes, musique, tout est bon pour lancer les rires. Souvent altermondialistes, les clowns activistes réalisent des happenings afin d’alerter la population sur les conséquences de la société de consommation et du réchauffement climatique. Mais ces artistes contestataires montrent également leurs convictions lors de manifestations. En pleine rue, ils tentent de désamorcer des situations parfois tendues entre forces de l’ordre et manifestants. En tête de cortège, ils créent une « zone tampon » lors d’événements connus pour dégénérer.

C’est le cas de Charlie, 25 ans. Installé à Paris, le clown bourlingue entre Toulouse et la capitale. Pour lui, marcher de Bastille à République ne rime à rien. Le garçon se tourne alors vers le clown activisme. Une façon pour lui d’ « éveiller les gens à toutes les questions politiques ».

Après quelques actions publiques, Charlie se rend à Sivens. « J’étais déjà un peu sensible aux questions de l’environnement, j’en avais vaguement entendu parler et les clowns sont souvent présents sur les Zad ». Le 1er novembre 2014, l’insurgé se rend à Toulouse pour rendre hommage à Rémi Fraisse, victime de violences policières. Charlie, surnom que portent tous les clowns, se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment. Voici son témoignage.

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