«En immersion dans une école de clown»

Au Samovar

«Une école de clown c’est trouvé sa liberté c’est un peu l’inverse de ce qu’on fait dans une école on l’on amène des cadres.»

«Le clown c’est vraiment un être qui arrive à se décaler et s’amuser de ça donc s’amuser de ses conneries, de s’amuser de ses faiblesses, de s’amuser ses défauts. C’est un travail long et c’est jamais gagné.»

«[le clown] C’est quelqu’un qui est hors norme il est anormal ou extraordinaire»

«On bosse comme des dingues pour retrouver ce qu’on a quand on est enfant. Avec un enfant il n’y a pas de barrière sociale, après on apprend tous à se tenir, il y a des codes dans la société etc et le clown en fait il va enlever tout ça, il va revenir à quelque chose qui est vrai.»

«[le clown] C’est quelque chose qui part de soi de qui on est, ses émotions, de nos convictions profondes, nos obsessions profondes et de comment on arrive à les mettre à nu devant un public c’est profondément intime et profondément universel.»

La retranscription presque complète :
«Pour certains le mot clown est un grand rêve.
– Le Samovar c’est une grande maison où l’on apprend l’art clownesque.
– C’est une école où on apprend vraiment à se connaître.
– On va chercher qu’est-ce qui anime l’acteur derrière son clown.
(…)
– On apprend le clown mais le clown d’aujourd’hui.
– C’est une école où il y a du théâtre de la danse de la musique.
– Une école de clown c’est trouvé sa liberté c’est un peu l’inverse de ce qu’on fait dans une école on l’on amène des cadres.
Il y a trois cycles, chaque cycle fait trois mois donc il y a 9 mois en tout et à la fin tu as le diplôme de clown le premier cycle c’est vraiment les bases, le travail corporel, le travail d’écoute.
En cycle 2 on revisite les clowns.
On a fait par exemple une semaine de bouffons.
Et en cycle 3 il y a plein de cours qui sont pas des cours de clowns, des cours de danse, des cours de mouvement, des cours de musique.
– On va chercher un peu qu’est-ce qui anime l’acteur et derrière son clown.
– Ma clown elle s’appelle Billy-Riposte
– J’ai un clown qui est très physique parce que j’ai fait beaucoup de danse
– C’est une sacrée camionneuse, un peu beauf.
– Il a un nom, qui est sûrement provisoire, qui fait un peu rire mais c’est pas non plus hilarant il s’appelle Poutipouta
– Et pour le moment j’ai pas encore exploré tout ce que mon clown pourrait être.
– Le clown c’est vraiment un être qui arrive à se décaler et s’amuser de ça donc s’amuser de ses conneries, de s’amuser de ses faiblesses, de s’amuser ses défauts. C’est un travail long et c’est jamais gagné.
(…)

Il y a toutes sortes de profils il y a des gens qui viennent des écoles de théâtre d’autres qui viennent des écoles de cirque puis il y a des ovnis qui sont en reconversion. Certains se décident après avoir errer dans différents métiers, c’est à dire je vais chercher cette forme de liberté et je vais peut-être, quelque part, me trouver là-dedans.
(…)

Nous malheureusement on n’est pas une école publique on est une école privée. Ça coûte plus de 10000 euros les trois cycles donc faut les sortir. Il y a une certification, le RNCP qui leur permet d’obtenir un soutien pour faire l’école. Donc l’école tient à ça. Si jamais ça devait ne plus exister bon on ferme du jour au lendemain.

– Après l’école je vais clowner et j’ai envie de faire partie de collectif de jouer et de pouvoir en faire mon mon métier quoi.
– Le clown c’est pas très connu mais il y a quand même beaucoup de spectacles qui jouent il y a un vrai public qui aime le clown donc ça marche voilà mais il faut être parmi les plus grands.

– Je pense que chacun a une définition différente du clown.
– C’est quelqu’un qui est hors norme il est anormal ou extraordinaire
– On bosse comme des dingues pour retrouver ce qu’on a quand on est enfant. Avec un enfant il n’y a pas de barrière sociale, après on apprend tous à se tenir, il y a des codes dans la société etc et le clown en fait il va enlever tout ça, il va revenir à quelque chose qui est vrai.

– C’est quelque chose qui part de soi de qui on est, ses émotions, de nos convictions profondes, nos obsessions profondes et de comment on arrive à les mettre à nu devant un public c’est profondément intime et profondément universel.»